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Le code barre

L'histoire du code barre

Le projet du code barre, initialement lancé par Wallace Flint (professeur à Harvard University), a été utilisé par un de produit par VPC. Il proposait que les clients détachent une carte mécanographique (carte perforée) du catalogue pour sélectionner l’article de leur choix. Les clients n’avaient qu’à renvoyer les cartes perforées au marchand.

1948, les balbutiements du code barre moderne ; à la suite d’une demande d’un président de super marché qui voulait optimiser le passage en caisse des produits. Il fit appel au département recherche de l’université de Philadelphie.

1949, le 20 octobre après de nombreuses recherches et tests, deux étudiants, Woodland et Silver déposèrent un brevet nommé « Classifying Apparus and Method ». Le code à barre était né. Au début il n’y avait que 3 lignes ce qui permettait la codification de 7 type d’articles. Puis 10 lignes ce qui augmenta les possibilités et il passa de 7 articles à 1023.

Gràce à leur application, en 1952 un nouveau brevet « US Patent 2,612,994 ». Le code barre sera officiellement commercialisé en 1966.

Qu'est ce qu'un code barre ?

Un code à barres est la représentation graphique d’une donnée numérique ou alphanumérique. Elle apparaît sous la forme de lignes verticales, d’épaisseurs variables, généralement de couleur noire. Ces lignes forment un ensemble qui diffèrents suivant la symbologie utilisée. Les codes à barres sont utilisés pour leur fiabilité et la rapidité d’exécution pour la saisie des données.

Comment utilise t'on un code barre ?

Un code à barres a pour vocation d'être lu, pour celà on utilise des lecteurs dit "de code à barres". Ces lecteurs, lorsqu'ils sont actifs, produisent de la lumière, très souvent rouge, par le biais de diodes laser ou LED. Cette lumière a un impact sur le code à barres puisqu'elle modifie la réflectance (l’intensité lumineuse) de celui-ci. Les barres noires absorbent la lumière tandis que les blanches la reflètent. Ce phénomène crée un signal qui est capté par une cellule photo sensible. Cette cellule enregistre ce signal et le décode pour le traduire en une information numérique ou alphanumérique qui pourra être intérprétée par les logiciels informatique.

Il existe deux types de code à barres les codes 1D et 2D. Les codes 1D, unidimensionnels ou linéaires, sont la première génération de codes et les plus répandus encore aujourd’hui. Les code 2D ou bi-dimensionnels sont apparus en 1988 chez “Intermec Corporation”. A la différence du code 1D qui est lu de gauche à droite ou de droite à gauche, le code 2D a la particularité de pouvoir représenter les informations dans sa hauteur et dans sa largeur – il peut donc représenter, dans un espace plus restreint, beaucoup plus d’informations que le code 1D.
Il nécessite un lecteur spécial qui est équipé d’une camera CMOS (Complementary metal–oxide–semiconductor). Ils sont appelés « lecteur imageur » (imager en anglais) car à la différence des lecteurs 1D qui balayent le code à barres, les lecteurs imageur prennent une photo du code à barres puis le décode.

Pourquoi utilise t’on les codes barre ?

Apparu dans les années 50, durant la même période que les magasins libre service, le code à barre facilite, augmente la fiabilité et la rapidité de saisie des données.

    • améliorer la fiabilité de saisie
    • accroître la rapidité de saisie
    • améliorer la gestion de flux
    • assurer des contrôles qualité sur l’ensemble d’une chaine

 

      Il permet ; une meilleure gestion des flux de marchandises (entrées/sorties des stocks, achats/ventes…), de diminuer les erreurs de saisies comme les délais , engendrées par des opérations manuelles longues et souvent fastidieuses.

 

Comment imprimer un code à barre ?

Avec quasiment tous les types d'imprimantes (Jet d’encre, laser, thermique, matricielle). Ce n’est pas l’imprimante qui crée le code à barres mais le logiciel. Les imprimantes thermiques, recommandées dans la traçabilité, sont spécifiques aux étiquettes qui sont le support le plusfréquemment utilisé.

Les symbologies de code barre, les plus utilisées

Les codes 1D, unidimensionnels ou linéaires

EAN 8


Les EAN 8 sont des code-barras EAN à 8 chiffres, selon un système global établi par l’European Article Numbering pour l'identification univoque d'objets. Sous forme de codes à barres, ces numéros peuvent être lus par un scanner optique.

EAN 13


Les codes EAN 13 (European Article Numbering à 13 chiffres) sont les codes à barres utilisés dans le monde entier sur l'ensemble de produits de grande consommation (On utilise parfois le code EAN 8 pour les objets de petite taille).
Ils comportent 13 chiffres dont la signification varie suivant le type du produit.

• Les deux ou trois premiers correspondent au pays de provenance du produit, ou à une classe normalisée de produits,
• les 4 ou 5 suivants sont le numéro de membre de l’entreprise participant au système EAN,
• les 5 suivants sont le numéro d’article du produit ainsi marqué et
• le treizième est une clé de contrôle calculée en fonction des douze précédents.

La structure exacte des barres d'un code à barres EAN 13 est décrite dans l'article sur les codes à barres EAN.

GS1-128 (anciennement EAN128)


Le GS1-128 (EAN 128) est un standard international permettant l'échange de données entre producteurs et distributeurs. Les codes sont représentés graphiquement sous forme d'un code à barres, de taille variable mais ne devant pas dépasser quarante-huit caractères de données.
Le GS1-128 (EAN 128) n'est pas à proprement parler un code à barres ; c'est une normalisation utilisant la symbologie code 128

UPC


Le code universel des produits (CUP, en anglais : Universal Product Code : UPC) est le premier système d'identification numérique largement utilisé auxEtats-Unis et au Canada, pour les articles vendus en magasin.

Code 39


Le Code 39 est une symbologie code-barres, utilisé, entre autres, pour le marquage des médicaments en pharmacie, en France et dans certains autres pays européens (Allemagne, Italie, ...). Il a été utilisé jusqu'à récemment dans le secteur automobile, constructeurs et équipementiers, en rapport avec les normes internationales Odette-GALIA[1], qui utilisent maintenant les symbologies Code 128 et PDF-417.[2

Caractéristiques :

  • Un Code 39 est de longueur variable. Alphanumérique, il permet de codifier les 26 lettres majuscules, les 10 chiffres (0 à 9) ainsi que huit caractères spéciaux « - ; . ; espace ; * ; $ ; / ; + ; % », soit au total 44 caractères. 
  • Un Code 39 commence et finit toujours par le caractère « * » qui sert de déclencheur pour le lecteur de code-barres. 
  • Chaque caractère est composé de 9 éléments : 5 barres et 4 espaces ; 
  • Chaque barre ou espace est « large » ou « étroit » et 3 parmi les 9 éléments sont toujours « larges ». C'est d'ailleurs ce qui est à l'origine de son nom : Code 39.
 

Code 128


Le Code 128 est un format de code-barres permettant de coder 103 caractères de la table ASCII.
Il existe une normalisation qui dérive du Code 128 appelée EAN 128. Cette norme est utilisée pour des besoins de logistique et de traçabilité.

Code 2/5 Appelé Deux parmi cinq entrelacé

En télécommunication, un code deux parmi cinq est une notation décimale codée binaire dans laquelle chaque chiffre décimal est représenté par un nombre binaire de cinq bits parmi lesquels deux sont à 1, et trois sont à 0.

Les codes 2D, Bi-dimensionnels

Datamatrix

Le code DataMatrix est une symbologie code-barres bidimensionnelle à haute densité, permettant de représenter une quantité importante d'informations sur une surface réduite, jusqu'à 2 335 caractères alphanumériques ou 3 116 caractères numériques, sur environ 1 cm²

PDF-417

Le PDF-417 (ou PDF417) est un format de code-barres à 2 dimensions. PDF signifie Portable Data File en référence à sa grande capacité de représentation (2710 caractères).


Code QR

Le code QR ou QR Code (en anglais) est un code-barres en 2 dimensions (code matrice) pouvant stocker jusqu'à 7089 caractères numériques, 4296 caractères alphanumériques (contrairement au code-barre « traditionnel » qui lui ne peut stocker que de 10 à 13 caractères) ou 2953 octets . Il a l'avantage de pouvoir stocker beaucoup d'informations tout en étant petit et rapide à scanner. Ainsi, le sigle « QR » dérive de « Quick Response » car le contenu peut être décodé rapidement.


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